Mardi 17 Octobre 2006 à 20h15 – Centre Culturel "La Llacuna" d'Andorre la Vieille.
“L’Évolution des besoins alimentaires dans le Monde” (Amélioration des plantes et génétique végétale) par Mr. Edouard Fabre. Agronome, diplômé de sciences économiques et financières.
Présentation par Mr. Pere Torres, Ministre de l’Agriculture et du Patrimoine Naturel.
l' Histoire de l'amélioration des plantes et de la génétique végétale ( rôle des OGM depuis 1973 ) – l' Histoire résumée de la politique agricole commune et de l'effet agronomique européen qui lui est lié.
Les échanges internationaux agricoles et le cycle OMC. Les conséquences sur les problèmes géopolitiques liés à l'alimenttion mondiale. L'Europe à la croisée des chemins face au continent américain et à l'Asie du Sud-Est. La nouvelle agriculture et l'utilisation des ressources vertes.
L’ OMC et l’évolution des besoins alimentaires mondiaux
En l’espace de cinquante années, le monde a terriblement changé. La population mondiale a été multipliée par trois, l’Occident a mis en œuvre l’utilisation des techniques alimentaires modernes, fruit de l’alliance des technologies liées à la biologie, à la chimie et à la physique, et l’Occident, pour éviter les grandes catastrophes humaines vécues au 20ème siècle, qui a subi deux guerres mondiales, a amené la monde à se coordonner à partir de la mise en œuvre d’une restructuration de l’ancienne société des nations.
La mise en place de l’ONU malgré ses faiblesses apparentes, a donné lieu à un renversement fort des modalités anciennes liées aux influences coloniales du siècle dernier, pour organiser une réflexion permanente et la mise en œuvre de régulations des relations entre pays et continents sur tous les sujets.
C’est ainsi que particulièrement dans le domaine des échanges de biens et de services, les pays s’accordent pour instaurer plus de libre échange, moins de protection douanière, afin de favoriser plus d’équilibre dans le développement économique des pays du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest.
Notre discussion a pour objectif d’analyser cette mutation et ses effets, pour en tirer des axes de réflexion qui clarifient les grands enjeux géopolitiques liés aux réformes touchant les échanges agroalimentaires mondiaux, sachant que les prévisions mondiales des besoins alimentaires sont explosives dans le moyen terme, que les évolutions des besoins énergétiques appellent de nouvelles politiques, que la production alimentaire traditionnelle n’est pas extensible, que les évolutions des biotechnologies sont des espoirs édifiants qui soulagent des craintes de pénurie alimentaire, mais qui engendrent des peurs sociétales dans les pays riches, qui retardent leur mise en œuvre, et qu’enfin la montée de la croissance économique dans les pays émergents accélère l’urgence d’organiser un partage du travail et des ressources alimentaires, sous peine de voir se désarticuler les phénomènes migratoires, sources de difficultés et de passions humaines.
Face à cette évolution, les thèses s’affrontent en Occident concernant les solutions : les pays se regroupent jusqu’à former des blocs nouveaux attirés par un malthusianisme de bloc à l’image de l’Europe ; la mondialisation économique progresse vite ; il est important que les acteurs économiques et politiques échangent les informations pour faciliter la cohésion des hommes de paix qui essayent de renforcer l’entente entre les nations.
- Les grandes étapes politiques du 20ème siècle en matière de politique économique.
- L’organisation de l’ONU et le rôle de la FAO.
- L’évolution du monde :
- les populations
- les niveaux alimentaires chez les riches et chez les pauvres
- les grands échanges mondiaux alimentaires
- la position française et la position européenne.
- Le choc :
- la croissance économique
- les besoins alimentaires futurs
- les besoins énergétiques.
- Les possibilités :
- les contraintes et les possibilités agricoles
- les nouvelles technologies.
- L’OMC et les accords mondiaux – Hong Kong et 2013
- les difficultés et les espoirs.
- Discussion : les enjeux du 21ème siècle.